top of page
shutterstock_2527413253.jpg

Le marché immobilier parisien entre stabilisation, taux apaisés et réforme du DPE

  • Photo du rédacteur: Laurent Sabouret
    Laurent Sabouret
  • 17 sept.
  • 3 min de lecture
ree

Le marché immobilier à Paris : vers une stabilisation attendue

Le marché immobilier parisien traverse une phase charnière. Après une correction de près de -15 % depuis le pic de 2021, les prix semblent désormais atteindre un plafond de verre :

Dans certains arrondissements périphériques (12ᵉ, 13ᵉ, 19ᵉ, 20ᵉ), les prix continuent de reculer légèrement, parfois entre -1 % et -3 % sur un an.

Dans les secteurs très recherchés (6ᵉ, 7ᵉ, 8ᵉ, 16ᵉ), la baisse s’atténue et on observe même des signes de stabilisation, voire une légère reprise notamment sur les biens familiaux haut de gamme.

Les biens atypiques, rénovés ou avec extérieur (terrasses, balcons) se vendent encore rapidement et sans forte négociation.

De manière générale, on peut dire que la baisse des prix est terminée.


Taux immobiliers : une accalmie bienvenue

Bonne nouvelle : après deux années de hausses continues, les taux de crédit se stabilisent. En août 2025, le taux moyen des crédits immobiliers ressort à 3,08 % selon les dernières statistiques.

Les meilleurs profils (revenus élevés, apport conséquent) obtiennent déjà des taux sous la barre des 3 %.

Les primo-accédants bénéficient d’un PTZ prolongé jusqu’en 2027, ce qui redonne un peu de pouvoir d’achat.

La Banque centrale européenne a maintenu ses taux directeurs autour de 2 %, jugé comme un niveau de neutralité.

Chaque baisse de 0,2 à 0,3 point améliore significativement le budget d’un ménage :

  • Un emprunt de 400 000 € sur 20 ans coûte environ 50 € de moins par mois après une baisse de 0,25 %.

  • À l’échelle d’un achat parisien, cela peut représenter jusqu’à 15 000 € d’économie sur la durée du crédit.



DPE : une réforme qui change la donne dès 2026

À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, le calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) va changer :

Le coefficient appliqué au chauffage électrique sera abaissé de 2,3 à 1,9.

Concrètement, cela signifie qu’un logement chauffé à l’électricité consommera moins d’énergie primaire sur le papier, et donc améliorera son classement.

✨ Les impacts attendus

50 % des logements chauffés à l’électricité verront leur étiquette énergétique s’améliorer.

850 000 logements actuellement classés F ou G sortiront du statut de “passoire thermique”.

Ces biens pourront être remis en location (les G étant interdits à la location depuis janvier 2025, et les F dès 2028).

Les propriétaires bénéficieront d’une revalorisation de 5 à 15 % sur le prix de vente potentiel, sans travaux.


📌 Exemple concret

Un appartement de 50 m² chauffé à l’électricité classé G aujourd’hui pourrait passer en classe E en 2026, échappant ainsi à l’interdiction de mise en location et gagnant immédiatement en valeur sur le marché.



Ce que cela signifie pour les vendeurs et acheteurs

  • Propriétaires : un DPE réévalué peut augmenter la valeur de votre bien sans travaux.

  • Acheteurs : c’est le moment de cibler des logements électriques qui bénéficieront d’un meilleur classement dès 2026.

Investisseurs : surveillez les arrondissements en stabilisation, certains biens peuvent rapidement prendre de la valeur.



Ce qu'il faut retenir

La rentrée 2025 offre une fenêtre d’opportunités unique :

  • Un marché parisien plus lisible après deux ans de turbulences.

  • Des taux de crédit stabilisés permettant de mieux acheter.

  • Une réforme du DPE favorable qui valorise de nombreux biens chauffés à l’électricité.



Chez Matiss Immobilier, nous accompagnons nos clients vendeurs et acheteurs à Paris et en Île-de-France pour optimiser leurs projets dans ce contexte en mouvement.

 
 
 
bottom of page